Les nouveaux tarifs du fret annoncés entre l’Europe et l’Amérique latine à compter du 1er juillet
Ce mois-ci, les transports de marchandises à destination de l'Amérique latine devront prendre en compte un nouveau changement concernant les tarifs, ce changement est à prendre en compte à partir du 1er juillet.
En effet, les deux plus grandes compagnies maritimes CMA CGM et Hapag-Lloyd ont annoncé cette nouvelle tarification pour tous les types de fret entre le nord de l'Europe et la Méditerranée et les ports d'Amérique Latine.
| Depuis l'Europe du Nord - Hamburg/Antwerp | 20'FT | 40'FT |
|---|---|---|
| Buenos Aires | €1,250 | €2,100 |
| Santos | €1,250 | €2,100 |
| Callao | €1,500 | €2,700 |
| San Antonio | €1,500 | €2,700 |
| Cartagena | €985 | €1,910 |
| Kingston | €1,360 | €2,385 |
| Puerto Barrios | €1,310 | €2,385 |
| St Marteen | €2,025 | €3,350 |
| St Barthelemy | €2,600 | €4,250 |
| Depuis l'Europe de l'Ouest | Espagne | Italie | Portugal | France | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 20'FT | 40'FT | 20'FT | 40'FT | 20'FT | 40'FT | 20'FT | 40'FT | |
| Buenos Aires | €1,100 | €1,700 | €1,100 | €1,700 | €1,450 | €2,500 | €1,300 | €2,100 |
| Santos | €1,100 | €1,700 | €1,100 | €1,700 | €1,450 | €2,500 | €1,300 | €2,100 |
| Callao | €2,275 | €4,250 | €2,075 | €3,800 | €1,925 | €3,000 | €1,575 | €3,150 |
| San Antonio | €2,275 | €4,250 | €2,075 | €3,800 | €1,925 | €3,000 | €1,575 | €3,150 |
| Cartagena | €2,050 | €2,700 | €1,825 | €3,250 | €1,725 | €2,550 | €1,275 | €2,150 |
| Caucedo | €2,900 | €3,300 | €2,025 | €3,800 | €1,800 | €2,500 | €1,525 | €2,850 |
| Puerto Barrios | €2,325 | €3,650 | €2,225 | €3,950 | €1,975 | €2,800 | €1,525 | €2,450 |
| St Marteen | €1,875 | €3,175 | €1,875 | €3,175 | €1,875 | €3,175 | €1,875 | €3,175 |
| St Barthelemy | €2,225 | €3,750 | €2,225 | €3,750 | €2,225 | €3,750 | €2,225 | €3,750 |
D'autre part le groupe allemand Hapag-Lloyd a lui fait une annonce concernant des augmentations des tarifs de fret concernant le notamment les marchandises sèches et celles qui nécessitent un container frigorifique en provenance des Caraïbes, d'Amérique latine :
50 USD par conteneur 20' (sec/réfrigéré)
100 USD par conteneur 40' (sec/réfrigéré).
La stratégie des expéditions des grandes marques bifurque vers le fret aérien pendant que les retards d’inventaires perdurent
Certaines grandes marques comme Levi Strauss, Lands' End et PVH se retrouvant face à d'énormes problèmes de chaînes d'approvisionnement n'ont eu pour seul choix que de redéfinir leurs choix d'expédition en recourant d'avantage au fret aérien pour pouvoir continuer à assurer la disponibilité de leurs produits.
Le président et directeur financier de Lands' End, James Gooch, ainsi que Harmit Singh, le vice président exécutif de Levi Strauss s'accordent pour dire que la situation sans précédent à laquelle nous sommes confrontés est très difficile et que de nombreuses difficultés ont été rencontrés par les entreprises exportatrices.
Le groupe PVH, comprenant Calvin Klein, Tommy Hilfiger a déjà prévu leurs coûts d'expéditions aériennes pour les perspectives de l'année 2021.
L'année 2021 est synonyme de retard notamment liés à la hausse de la demande globale.
Certains ont du fermer leurs usines comme PVH en Inde à cause des restrictions sanitaires imposées. Au Sri Lanka les usines de PVH fonctionne en sous-régime depuis le début de l'année n'arrangeant pas les affaires de la marque.
Le fait d'envoyer les produit par fret aérien peut influer négativement les coûts d'envois. En effet, lorsqu'il s'agit de sous-vêtements, de jeans, de masques ou autres produits légers et peu volumineux, il s'avère que le coût d'expédition reste raisonnable. Tandis que pour certains autres, transportant des marchandises de gros volumes, ou bien nécessitant des conditions bien spéciales, la bifurcation vers le fret aérien peut entrainer des coûts bien supérieurs à ceux prévus.
C'est le cas de l'entreprise Peloton qui s'est vu investir 100 millions de dollars uniquement en transport pour que les marchandises arrivent à temps.
La flexibilité logistique qu'offre le fret aérien a été une bouée de sauvetage et une aubaine pour les fournisseurs de fret aérien qui ont souffert de la pandémie.
Le port de Montréal prêt à accueillir de "nouvelles solutions d'énergies durables"
Certains organismes dont l'Administration portuaire de Montréal (APM) ont assurer se préparer à effectuer une transition énergétique, avec objectif de pouvoir remplacer une partie de la consommation d'énergies fossiles par d'autres plus "vertes". La Greenfield Global Company et l'APM ont depuis le 10 juin dernier un accord commun de coopération et de développement de la production de biocarburants. Réussir à alimenter à quai les bateaux à parti d'hydrogène écologique serai une victoire pour l'industrie.
Le but de cet accord est de pouvoir, après identification des problèmes, générer puis développer des solutions énergétiques innovantes, où l'utilisation de l'hydrogène vert, de l'éthanol et du méthanol est mise en avant comme le font en ce moment les chercheurs partenaires de l'AMP.
Les différents ports prennent déjà des mesures réduisant l'émission de gaz polluant pour soutenir l'Organisation maritime Internationale dans son projet de remplacer 50% des émissions d'ici 2050. Parmi ces mesures, on retrouve l'installation de plus de 20 points de connexion terrestre au réseau électrique auxquels les navires pourraient se brancher afin de se recharger pendant l'hivernage ou les croisières. D'autres installations sont des véhicules hybrides ainsi que des flottes de véhicules de service entièrement hybrides, des locomotives faibles émissions de GES.
Le développement de biocarburants est une nécessité pour notre planète mais aussi l'avenir de nos industries. Le Port de Montréal est un précurseur dans ce milieu et compte bien s'imposer comme leader en matière de développement durable.
Howald Field, le PDG de Greenfield global, a assuré vouloir jouer un rôle important dans la réduction des gaz à effets de serre, puis qu'il ferait tout ce qui est en sa mesure pour instaurer les navigations commerciales écologique.
Le taux de respect des horaires annoncés par les transitaires en chute
Selon une étude publiée par la Sea-Intelligence en mai, la fiabilité des horaires fournis par les transitaires aurait chuté à 38,8 %, contre 39,1 % en avril alors qu'elle était de 74,8 % en mai 2020.
Le transitaire le plus fiable sur les horaires aurait été la Maersk company avec 46.2% de respect des horaires annoncés. En d'autres termes les expéditeurs ne peuvent pas se fier aux horaires fournis et doivent faire preuve de flexibilité. Quant à Evergreen, particulièrement célèbre ces derniers temps notamment à cause de l'affaire du blocage du canal de Suez, atteint le bas du classement avec 25.1 % de respect des horaires annoncés. Géographiquement parlant, le fret transatlantique entre l'Europe et l'Amérique du Nord a été le plus ponctuel au cours du mois et à gagner deux points pour atteindre 23.7% de fiabilité.
